Karpelès avait été arrêté en 2015 pour son implication supposée dans la chute de la bourse d’échange de cryptomonnaie Mt.Gox. Cette plateforme, basée au Japon, avait été l’une des premières bourses d’échange de bitcoins au début des années 2010 et avait annoncé en 2014 avoir découvert un trou dans sa trésorerie de plus de 700 000 bitcoins.

La plateforme évoquait à l’époque des piratages, mais le dirigeant était arrêté par les autorités japonaises un an plus tard et accusé d’avoir détourné l’argent de ses clients, ce qu’il a toujours nié. Mark Karpelès est resté en détention pendant 10 mois au Japon avant d’être finalement libéré sous caution en juillet 2016.

Karpelès a salué un verdict « exceptionnellement bon pour le Japon. » Le parquet japonais pourrait encore faire appel de la décision et relancer l’affaire, mais ce premier verdict est une victoire pour le Français qui a toujours clamé son innocence dans l’affaire.

Sources : Les Echo, ZDnet